Invitation à la conférence de presse
Le CNA vous convie à sa conférence de presse le lundi 25 février à 10h, au Village CNA sis au Maquis le Festival à Ouagadougou.
A cette occasion, le CNA va faire de grandes annonces concernant l’élargissement de son réseau à d’autres pays au cours de l’année 2013, et la création d’une unité « Vidéo Fada » dédiée à la réalisation de courts métrages de sensibilisation en Afrique.
Ce sera aussi le lieu du lancement officiel de la base de données que le CNA met en ligne.
C’est un espace dédié au stockage d’informations sur les projections, il sera ouvert à ses partenaires.
La mémoire du cinéma africain
Pour sa cinquième participation au Fespaco, le CNA initie avec le festival le projet « Fespaco classique ». Il s’agit de projeter cinq films "classiques" qui ont connu du succès auprès des publics des villages. A la suite de chaque projection, un débat est organisé autour du film du jour et des films apparentés diffusés par les équipes des CNA.
La critique est fondamentale si l’on veut développer une industrie du cinéma. Son rôle est de mettre le film en perspective, d’analyser l’évolution des esthétiques, de transmettre une culture cinématographique. Mais le "retour" endogène dont peuvent témoigner les équipes du CNA est différent de celui que les médias et les critiques, travaillant généralement en milieu urbain, peuvent avoir, et il sera intéressant de les confronter à l'occasion de cette manifestation.
En faisant suivre les projections d’un débat aux intervenants aussi variés, le CNA met ensemble deux types de connaissances sur la réception des films : celle des professionnels du cinéma et celle des équipes du CNA, au contact des populations au quotidien. Pour les réalisateurs, ce débat est une occasion d’avoir un retour du public rural sur leurs films, ce qu'ils n’ont pas dans les salles de cinéma.
Le débat apportera ainsi au public cinéphile du Fespaco et aux professionnels du cinéma des éléments d'appréciation des films originaux. Il contribuera également à l'enrichissement des équipes du CNA. Il permettra aux partenaires du CNA et aux professionnels du cinéma d’apprécier ce qu’une projection "ambulante" peut apporter et susciter auprès des populations rurales, mission du CNA depuis douze ans.
Soirée documentaire au féminin
Les femmes sont à l’honneur de cette 23ème édition du Fespaco. Alors que jusqu’ici, aucune femme n’a remporté l’Etalon de Yennenga, le Grand Prix du Fespaco, tous les jurys sont présidés par des femmes.
Face aux contraintes liées à la réalisation d’un long métrage de fiction, nombreuses sont les réalisatrices qui se tournent vers le documentaire. Beaucoup d’entre elles viennent d’ailleurs du journalisme. C’est le cas de la Camerounaise Osvalde Lewat qui préside le jury documentaire.
Parce qu’il milite pour une meilleure visibilité des films des femmes, le CNA organise une soirée spéciale consacrée au documentaire féminin, en accord avec son engagement en faveur de la diffusion du documentaire de création auprès des populations.
La soirée du vendredi 1er mars est consacrée à la projection-débat des films Le prix du sang de la Camerounaise Anne Elisabeth Ngo Minka et Itchombi de la Togolaise Gentille Assih. Deux films aux messages forts qui révèlent un désir de prise de parole pour scruter la condition de la femme africaine, les traditions et plus généralement l’organisation de la vie sociale.
En partenariat avec Africadoc.
Réflexions sur le droit des films
Le CNA Afrique met en place une Commission des ayants droit composée des professionnels du cinéma africain (réalisateurs, producteurs, distributeurs, exploitants de salle de cinéma, responsables de cinéma itinérant, responsables de bureau de droit d’auteur). Ceci dans l’optique d’améliorer sa politique de rémunération et d’inscrire davantage son modèle alternatif de diffusion dans l’économie cinématographique africaine.
Née d’une réflexion commencée il y a deux ans au Fespaco et qui s’est poursuivie en 2012 au Festival de Cannes, la commission des ayants droit a pour mission d’évaluer la participation des CNA pays à la rémunération des ayants droits en fonction du budget de chacune des associations ; d’identifier les ayants droit des œuvres, notamment celles vendues à plusieurs structures ; de relayer l’action du CNA et sa politique de rémunération auprès de la profession ; de faciliter l’affiliation des CNA pays aux bureaux des droits d’auteurs et d’aider le CNA à travailler en réseau et dans la transparence avec la profession.
Le fonds dédié aux ayants droits et géré par le CNA Afrique est alimenté par les CNA pays qui y versent chaque année un pourcentage de leurs ressources. Le CNA s’est fixé pour l’instant d’acheter 10 films par an. Le tarif appliqué en 2012 est de 327 500 CFA, soit 500 euros par film et par an.
Un modèle économique original
Le CNA diffuse en première partie de soirée, en projection non payante, des films de sensibilisation et des spots, en partenariat avec des organismes de développement, des fondations, des agences onusiennes… Outil culturel, le CNA est aussi un instrument social au service du développement. Il contribue à la lutte contre l’ignorance.
En général, le CNA diffuse des films qui ont connu une certaine carrière commerciale en salle et dans des festivals. Le défi aujourd’hui est d’avoir des productions plus récentes qui rendent compte du présent.
CNA Afrique
Nouveau conseil d’administration
Le CNA Afrique ouvre son Conseil d’administration à des personnalités qui soutiennent les Cinémas numériques ambulants depuis plusieurs années et à des acteurs reconnus de la société civile et culturelle africaine. Sa première grande réunion se tient en marge du Fespaco, le 24 février 2013 au Village CNA.
Le Conseil d’administration du CNA Afrique se réunit tous les ans.
Allez au village CNA
Le Maquis le Festival est situé à la Cité An III, à 300 m du Ciné Neerwaya, en plein centre de Ouagadougou.
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