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CNA - Mali
Création d'une seconde structure
Ca
y est, le CNA Mali dispose aujourd'hui de deux structures de projection, lui
permettant ainsi de pouvoir travailler plus efficacement dans les différentes
régions de ce grand pays.
Le CNA Mali participe aux 6èmes RENCONTRES
AFRICAINES DE LA PHOTOGRAPHIE
BAMAKO,
10 NOVEMBRE - 10 DÉCEMBRE 2005
Le CNA Mali a débuté
son projet pour la 6ème Edition des Rencontres de la photographie
africaine. 25 quartiers de Bamako ; 5 femmes photographes.
Chaque matin, le CNA installe dans un quartier différent de Bamako un
« Studiophoto Numérique Ambulant ». Deux jeunes
photographes maliennes, accompagnées du photographe Meyer, du collectif
Tendance Floue, prennent le quartier en photo tout au long de la journée,
l’une en tant que reporter et l’autre en tant que photographe de
studio.
En fin de journée les photos sont éditées et montées
pour être diffusées en diaporama. A la tombée de la nuit
la première photo apparaît sur l’écran géant.
Le groupe Djibi Five accompagne le diaporama en direct. Les spectateurs
affluent. L’étonnement est à son comble. Chacun peut voir
quelques secondes de son quotidien, reproduit en grand. Eclats de rire, fascination.
Une véritable rencontre avec la photo peut s’opérer. Le
reportage raconte la vie du public, les portraits collés sur des fonds
de montagnes enneigées, de grattes ciel new-yorkais, tour Eiffel ou encore
de plages tropicales, choisis par les personnes photographiées elles-mêmes,
font magiquement voyager.
La soirée se poursuit par la projection de
films documentaires sur la photo, d’autres diaporamas et de quelques films
courts de Buster Keaton et Harry Langdon. Après deux heures de spectacle,
l’équipe du CNA Mali démonte les installations. Le chef
de quartier apporte un repas que l’équipe partage chez
lui. La fête est bonne, vraiment ! Et elle le sera encore demain
dans un autre quartier de la ville. Jusqu’au 10 décembre. Il faut
aussi remercier Meyer pour son travail : il apporte en effet une qualité
technique et artistique indéniable aux diaporamas produits quotidiennement.
C’est un apport essentiel au projet.
Au programme :
L’équipe du CNA Niger s’est rendue pour
la deuxième année, de fin août à fin septembre 2005,
dans la région d’Agadez avec l’UNICEF. Leçons tirées
de la première expérience, cette tournée dans le désert
auprès des populations nomades a connu un très large succès.
Plus de 32 000 personnes ont assisté aux projections du CNA dans des
lieux improbables situés dans un rayon de
A peine revenu du désert le CNA Niger a vécu une
expérience d’un tout autre type avec les populations riveraines
du fleuve Niger situées le long du Parc du W, une réserve naturelle
classée par l’UNESCO dont sont aussi frontaliers le Bénin
et le Burkina Faso. Ces villages inaccessibles par les pistes ont été
atteints par voie fluviale et le matériel déplacé par des
charrettes. Dans le cadre d’un partenariat avec Point Afrique ces villages
recevront cinq fois la visite du CNA. (Voir les impressions
de Salamatou).
Au cœur de cette activité multiple
le CNA Niger poursuit une tournée, qu’il doit achever fin octobre
2006. Elle concerne vingt villages autour de Niamey en accord avec la coopération
Technique Belge. (Voir le rapport à mi-parcours de Salamatou).
Le CNA en France
Le CNA participera à la manifestation
"
"
qui a lieu du 4 au 18 novembre 2005 à Bagnols sur Cèze (Gard)
LA NUIT DU CINÉMA le 18 novembre
En Afrique, les salles de cinéma ferment les unes après les
autres, et se développe un marché parallèle dans la rue,
où les droits d’auteur sont souvent oubliés.
Après la projection de Bye bye Africa de Mahamat-Saleh Haroun, coproduction
franco-tchadienne de 1998, une rencontre propose de s‘attarder sur le public
des productions africaines, et donc d’étudier les conditions de création
d’un film.
L’équipe du Cinéma Numérique Ambulant, Emmanuel
Ethis (Sociologue du cinéma et Directeur du Département des
Sciences de l'Information et de la Communication de l’Université
d’Avignon) et Olivier Barlet (sous réserve), auteur de Les
Cinémas d’Afrique Noire. Le regard en question, et membre du jury
du FESPACO, échangeront leurs points de vue sur le public du cinéma
africain.
Comment est produit le cinéma africain ? quelles contraintes doit-il déjouer
? Jetant un regard passionné mais scientifique sur le thème évoqué,
chacun développera son point de vue pour ravir les initiés ou éclairer
les novices.
Tourisme solidaire avec Point Afrique
En 2004 un circuit original de Point Afrique Voyages a permis à des voyageurs d’aborder l’Afrique via le cinéma. Avec le concours du CNA, pendant une semaine, des voyageurs se sont rendus chaque soir dans un village, afin de participer à une grande soirée de projection en plein air. Un moyen insolite et singulier de rencontrer la population. Le Nouveau Catalogue de point Afrique propose d’ores et déjà quatre voyages de ce type pour 2006, toujours en collaboration avec le CNA.
Adhérents ou amis du CNA, voici donc un moyen simple et raisonable d'aller
voir sur le terrain ce que font chaque soir Martine, Rosalie, Salamatou, Kadidia
et leurs équipes.
CINEMA - NORD BENIN L’Afrique fait son cinéma 10 jours COTONOU/COTONOU 4x4 > 516 € DU 12 AU 20 AVRIL 2006 |
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CINEMA - SUD NIGER TILLABERI ET AYOROU L’Afrique fait son cinéma 10 jours NIAMEY/NIAMEY Rando 4/5h de marche >> 410 € DU 9 AU 17 JANVIER 2006 |
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CINEMA - SUD NIGER PARC DU W L’Afrique fait son cinéma 10 jours NIAMEY/NIAMEY 4X4 > 516 € DU 13 AU 21 MARS 2006 |
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CINEMA - SUD MALI SIKASSO ET LE PAYS SENOUFO L’Afrique fait son cinéma 8 jours BAMAKO/BAMAKO 4x4 > 516 € DU 13 AU 21 DÉCEMBRE 2005 DU 23 AU 31 JANVIER 2006 DU 27 FÉVRIER AU 6 MARS 2006 |
L'AFRIQUE FAIT SON CINEMA
Ces circuits originaux,
véhiculés ou en randonnée,vous permettent d’aborder
l’Afrique autrement, via le 7e art et plus particulièrement, à
travers le cinéma africain. Avec le concours du CNA (Cinéma Numérique
Ambulant), vous vous rendez chaque soir dans un village différent, afin
de participer (avec tous les habitants) à une grande soirée de
projection en plein air, composée de courts-métrages, de films
de sensibilisation et d’un long-métrage africain! (programmation
différente chaque soir).
Extraits
du Rapport de Salamatou Alhassane remis à l’unicef.
Les régions concernées
sont Agadez
Cette mission s’est voulue
en coïncidence avec 5 fêtes nomades (Worso, Afoukada, Tamazalak,
Assamanaye et Achiyard) et 8 villages autour d’Agadez
(Azel
« Afoukadak »
autre cadre de retrouvaille nomade qui s’est tenue du 27 au 28 août
2005 à 4 kms au sud d’Ingall.
« Tamazalak »
qui veut dire « vallée unique de doumier sucré
étouffant ». Cette fête s’est tenue du 02
au 04 septembre 2005 à Tamazalak à
« Assamanaye »
qui veut dire retrouvaille 8ème Assemblée Générale
annuelle de l’Association pour le Développement du Monde Pastoral
(ADMP) s’est tenue du 09 au 11 septembre dans la zone de l’IRHAZER,
lieu de convergence du monde pastoral pour la cure salée des animaux Tiguida N’Tagayt à 110 kms (ADMP) s’est
tenue du 09 au 11 septembre dans la zone de l’IRHAZER, lieu de convergence
du monde pastoral pour la cure salée des animaux
(A Tiguida N’Tagayt à 110 kms au Nord-Ouest sur la route
de Rharous l’usine de l’eau minérale).
Cette fête a regroupé environ cinq mille (5.000) personnes.
« Achiyard »
née il y a 3 ans a eu lieu à Aderbissinat (160km) du Sud d’Agadez
et s’est tenue du 16 au 18 septembre 2005
Un mois de projections :
plus de 30 000 spectateurs
Pendant un (1) mois, nous avons
sillonné 5 sites de fêtes Bororo, Touareg et Arabe et 8 villages
autour d’Agadez. Une fois que l’équipe arrive dans le
village, elle prend contact avec le chef de village, les organisateurs des
fêtes ou la présidente des femmes avant de se rendre sur la
place publique ou le site comme nous avons coutume de le faire. Les séances
ont toujours débuté par une musique (du terroir « guitare »)
d’animation et de courts métrages du cinéma muet (Buster
Keaton).
A la vue des premières images,
les gens qui n’ont jamais vu le cinéma criaient de joie, certains
éblouie par l’émotion ouvraient grandement les yeux
et la bouche.
Quant aux intellectuels (organisateurs
et invités), ils ne cessaient de répéter : « c’est
très bien, c’est une bonne idée, du courage, nous souhaitons
vous comptez parmi nos invités de l’année prochaine ».
Le public très motivé,
restait tout prêt de l’écran pour visionner les films.
De même au cours des débats, il prenait le micro sans hésitation
et sans aucun problème.
500 moustiquaires ont été
mises à la disposition du CNA pour gratifier les participants aux
débats.
La séance se termine toujours
par une synthèse faite par la responsable du CNA, un cadre technique
et souvent un membre de la communauté (chef de village, présidente
des femmes). Les cadres techniques ont saisie l’occasion pour informer
les communautés sur la nature des pièces d’enregistrement
de naissances, les délais, les structures et autorités habilités
à le leur délivrer.
Les grands films de fiction comme
Tilaï, Guimba, Sia le rêve du python, « A la recherche
du mari de ma femme » ont connu un grand succès à
cause des problèmes qu’ils soulèvent, réalités
connues par ses populations : mariage précoce, mariage forcé,
la scolarisation de la fille et polygamie.
Nous avons ainsi enregistré
environ vingt cinq mille cinq cent cinquante (25 550). Le nombre de spectateurs
est de 200 dans le plus petit village et trois mille (3.000) dans le plus
grand. Quatre cent vingt deux (422) moustiquaires imprégnées
ont été distribué au cours des 5 fêtes et villages
ciblés.
·
Cinq cent vingt neuf (529) enfants
et femmes enceintes vaccinés quatre cent quinze (415) soins curatifs.
·
Soixante dix (70) actes de naissances
et jugements supplétifs enregistrés à Tamazalak ;
·
Cent trente (130) actes et jugements
supplétifs à Tchinaboro (Aderbissinat) et trois cent (300)
à Achiyard.
Le 27 Août 2005 à Ingall,
nous avons eu le plaisir d’avoir le chargé de la communication
du bureau régional UNICEF Dakar Mr Kent Page qui a fait un article
sur le CNA intitulé « Mobile Dessert cinéma :
films, vaccination & Birth Registration », la chargée
de communication/reportage Média …UNICEF New-York Mademoiselle
Sabine Dolan.
Nous avons aussi reçu la
visite de l’équipe de l’ORTN Niamey le 20/09/5 à
Azel qui a fait des images du public, de l’équipe du CNA en
séance de projection et l’interview de la responsable du CNA.
Cette tournée qui s’est
déroulée à InGall (
Ce qui fait plus de 32 000
personnes au total qui ont assisté au projection du CNA
à l’occasion de cette tournée de la cure salée.
Avec Point Afrique le long du fleuve Niger (Parc
du W)
Dans
le cadre de son partenariat avec Point Afrique, le CNA Niger a effectué
deux séjours dans la région de
Nous
avons d’abord repéré les villages entre le 13 et le
16 octobre : Moli Haoussa, Tonday, Kareykopto, Birigambou et Bouma.
Au tala ces villages comptes plus de 10 000 habitants. Nous leur avons
presenté le CNA et soumis le cahier des charges.
Nous
avons ensuite effectué les projections entre le 17 et le 22 octobre.
Au total 5 projections de longs métrages précédés
des films de sensibilisation ont eut lieu dans les villages précités.
Près de 12 000 spectateurs ont bénéficiés
de ces projections. Nous retournerons encore ‘ fois dans ces villages.
Les
grands films projetés sont Tilaï et Gimba . La sensibilisation
a porté sur la vaccination, le paludisme, le SIDA, la scolarisation
des jeunes filles et le mariage précoce.
Dans
chaque village, un accueil chaleureux avait été réservé
au CNA. Le cahier des charges n’a pas été respecté
partout du au faite que nous étions à la fin de la saison
pluvieuse.
Pour
parvenir dans ces villages, il faut faire
Nous
avons aussi croisé des Hippopotames sur notre chemin que le piroguier
a soigneusement évité. Cette tournée était la
première expérience de toute l’équipe du CNA
Niger dans les villages riverains. Au début une peur terrible nous
a envahis, mais au bout de 48 heures nous nous sommes habitués.
Et
puis aussi, nous nous disions qu’après être allé
dans des endroits très difficiles pour la cure salée où
nous avons parfois manqué d’eau voila que maintenant nous sommes
dans des villages où on ne peut venir qu’avec la pinasse et
que le CNA y arrive.
Un
jeune homme de Birigambou disait aussi à ces collègues et
aux enfants, retenez bien cette date de projection car si nous vivons longtemps,
je poserai plus tard la question à quelques uns d’entre vous
à savoir l’âge que vous aviez quand le CNA a passé
dans notre village.
Nous
savons que nous allons revenir mais on peut dire que le CNA à laisser
une trace au cours de son passage. Le CNA reste en mémoire dans l’histoire
des villages.
Salamatou Alhassane